- Avoir un esprit d'entreprise, au sens de faire équipe avec ses collègues, en un mot s'entendre, ou autrement dit: aller dans le même sens.
- Apporter du «plus» à l'entreprise ou l'organisme: par sa personnalité, ses compétences, son activité
- Intégrer des objectifs qu'ils soient chiffrés ou non, c'est la ligne à suivre, le cap, la feuille de route.
- Rendre compte de ce que l'on fait, le travail est visible comme il peut ne pas l'être immédiatement, faire état des facilités comme des difficultés.
iNNOVONS TRAVAiL
TRAVAiL
Le travail est le moyen le plus simple
pour une femme ou un homme de gagner sa vie et de subvenir à
ses besoins.
La meilleure école du travail
n'est pas l'école publique ou privée, même si on
doit souvent presque tout à ces institutions. Non, c'est
l'aide que l'on peut apporter à ses parents, à ses proches, en retour de ce
qu'ils nous ont donné: la vie, le couvert, un toit,
bref, nourri, logé, blanchi et tout le loisir d'une vie
paisible ou agitée, avec eux ou sans eux pour les plus
malheureux d'entre nous.
Cet esprit d'aide et d'entraide est le
travail sain, noble, consenti et à la limite accompli sans
effort, parce que sans peine imposée. Cela ne veut pas dire
qu'il n'y a pas d'effort, bien au contraire, mais tout trouve une
contrepartie: travail mérite repos, soif étanchée
par de la boisson, repas avant ou après les travaux, s'asseoir
après avoir marché, dormir après une rude
journée.
Aux siècles précédents,
la majorité d'entre nous étaient des paysans et on
imagine aisément le passé si on a vécu la fin du
20ème siècle.
Le commun des mortels au 21ème
siècle se perdra en thèses sur le droit du travail,
coupera les cheveux en quatre pour définir ce qu'est le
travail, façon WiKiPEDiA.
Va chercher du travail en 2016, en mai
2016 avec un baratin comme cela. Le patron ou la patronne, ou les deux
vont t'envoyer paître en te disant, «Va à ta
manif, mais ce n'est pas ça qui va faire bouillir la marmite!»
Travailler entre 2010 et 2020, si on
veut se maintenir à un poste, cela demeure indéniablement
de respecter le responsable, même si de toutes parts on vous dit
qu'il ne le mérite pas, cela se voit parfois.
Deux, le travail, c'est rendre service
au sens noble du terme en aidant petit à petit l'entreprise,
qui souvent ne nous appartient pas, à avancer vers le futur.
En échange de quoi? Celui qui se
passionne pour son travail ne voit jamais la fin du mois arriver.
Celui qui traîne des pieds pour y aller est las de voir la fin
du mois arriver. Le premier se dit:
«C'est déjà la fin
du mois et mon salaire est là, c'est beaucoup d'argent».
Il ne se souvient même plus de ce qu'il a fait au cumul de ses
journées, il a dormi dessus, l'effort est passé.
Le second a déjà consommé
son avance et trouve bien maigre ce qu'il en reste pour aller jusqu'à
la fin du mois suivant. Il invoque les dieux, bannit la société
capitaliste, crache sur le système et donne des coups de pieds
dans les gamelles sur son passage.
Le travail est une occupation de fourmi
et non de cigale.
Comment font certains pour passer toute
leur vie à un même poste, dans une même société
ou organisme? Cela a de quoi faire peur à ceux qui aiment le
changement, mais qui peut le faire ne connaîtra pas le chômage.
En deux mots, être à l'heure et remplir sa mission,
voilà l'explication.
Autant dire que cela n'est pas donné
à tout le monde et celui qui ne dispose pas de ces qualités
basiques devra jouer sur d'autres registres. Tout est possible, bien
entendu.
Mais quand même, il y a de grands
principes accessibles à tous qui permettent de se maintenir
dans un emploi. Il faut d'abord décrocher un contrat,
premièrement.
Et c'est presque une formule
mathématique qu'il faut retenir et appliquer si l'on veut
retrouver un emploi perdu, redresser une situation critique, donner
un conseil à une personne engluée dans le chômage.
Ces 4 règles les voici:
Maintenant à vous de jouer!
On peut épiloguer sur ces 4
règles en regard de l'expérience que l'on a du travail,
de l'histoire, des méthodes qui existent, du type de travail
effectué. Elles s'adaptent à tout.
Elles peuvent être au même
titre mal interprétées, pour les mêmes motifs.
Cet esprit du travail, un peu comme
l'esprit des lois, a permis à des millions de gens de vivre,
élever leur famille, on ne parle pas ici de faire fortune.
Et celui qui travaille seul? C'est la
même chose, s'il n'est pas en accord avec lui-même, s'il
ne se surpasse pas, s'il n'a pas d'objectif et ne fait pas de
bilan...
Patrick GEFFRAULT